Fortepiano Pleyel op. 1619, 1830
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Ignace Pleyel (1757-1831) est né en Ruppersthal (Basse-Autriche). Il a étudié avec J.Haydn et, selon le « Morning Herald » de Londres (1791), devint encore plus populaire que son maître. Il vécut à Strasbourg à partir de 1783 et vint à Paris en 1795. En 1797, il fonda la maison d’édition de musique Pleyel, qui, au fil de son histoire, publia plus de 4000 oeuvres de compositeurs tels que L. Boccherini, L. van Beethoven, M. Clementi, J.-Hummel, F. Kalkbrenner et F. Chopin.
Il commença la fabrication des pianos Pleyel en 1805, à l’âge de 48 ans. En 1824, Ignace prit sa retraite et passa les rênes à son talentueux fils Camille. Ce dernier poursuivit le développement de l’instrument, en coopération avec le pianiste virtuose Kalkbrenner. Camille lui-mȇme était, aux dires de Chopin, un excellent interprète de Mozart. Quand Chopin arrive à Paris en 1831, il qualifie les pianos Pleyel de « nec plus ultra ». Liszt décrit le son du Pleyel de Chopin comme « le mariage du verre et de l’eau ». Voici une remarque de F. Chopin à propos de son Pleyel : «Quand je suis mal disposé, je joue un piano Erard et j’y trouve facilement un son tout fait ; mais quand je me sens en verve et assez fort pour trouver mon propre son, il me faut un piano Pleyel».
L’instrument de Paul McNulty est construit d’après l’op. 1619 de Pleyel, 1830, d’une collection privée.